L'industrie du disque veut des FAI plus coopératifs pour lutter contre le pirate

Les lobbies de l’industrie musicale incitent le gouvernement à changer la loi. Objectif: pouvoir, sans passer par un juge, faire cesser «des cas évidents» de diffusion d’oeuvres piratées sur le net. Les prestataires internet s’y opposent.
En France, les professionnels de la musique et des « industries culturelles » n’en sont pas encore à réclamer un « droit de sabotage » sur l’ordinateur privé des internautes… Une proposition de loi allant dans ce sens est en effet discutée au Congrès des États-Unis, sous la pression des puissants syndicats de la musique et du cinéma, pour pouvoir «mieux lutter» contre la copie sauvage d’oeuvres protégées.
Le cas français fait preuve de plus de retenue, car si les producteurs réclament également une révision de la loi, leurs revendications ne vont (pour l’instant) pas aussi loin…

Bush a le feu vert du Congrès et accentue sa pression sur l'ONU

L’exécutif a remporté une victoire politique importante, mercredi 2 octobre, en obtenant l’appui d’une grande partie des démocrates à sa politique vis-à-vis de l’Irak. George W. Bush a reçu les dirigeants du Congrès, après quoi la présidence a rendu public un projet de résolution qui résulte d’un compromis avec ceux qui occupent le centre, c’est-à-dire les démocrates désireux de parvenir à un accord avec le président et les républicains soucieux de s’entendre avec les démocrates.

Le projet de loi Fillon examiné à l'Assemblée

Le Ministre des Affaires sociales a présenté mercredi son projet de loi relatif à l’assouplissement des 35 heures, à l’harmonisation des Smics et à la baisse des charges. Devant les parlementaires, il s’est attaqué à la «supercherie» des lois Aubry, responsables selon lui d’une «dépréciation sans précédent du travail», d’une «stagnation des bas salaires» et d’une «moindre attractivité de notre territoire». De son côté, la députée PS Elisabeth Guigou, qui a précédé François Fillon rue de Grenelle, a estimé que le projet de loi du gouvernement Raffarin «aggrave les défauts des 35 heures» et «joue contre l’emploi». Selon elle, «quand la conjoncture va repartir, les entreprises préféreront payer des heures supplémentaires que d’embaucher».

La France est toujours la préférée des touristes

C’est ce qu’a annoncé mercredi le secrétaire d’Etat au Tourisme, Léon Bertrand. En 2001, la France a accueilli 76,5 millions de touristes, ce qui la place au premier rang des destinations les plus visitées dans le monde. Ils ont dépensé 33,5 milliards d’euros, ce qui représente une moyenne de 450 euros environ par visiteur. L’année 2002 devrait quant à elle être «moyenne», la saison estivale étant restée en deçà des performances de 2001. Parmi les régions qui ont été plus attractives que l’année dernière, citons la Bretagne et les Pays de la Loire. Les Antilles en revanche voient leur fréquentation chuter de 20%.

Quand le PCF licencie aussi

Toujours prompt à fustiger un patronat jugé trop enclin à recourir au licenciement dans l’unique but d’accroître ses profits, le Parti communiste français en est réduit à pratiquer à son tour l’art de la « restructuration ». Ce n’est sans doute pas de gaieté de coeur mais il y va de la survie financière de la formation de Marie-George Buffet. Sinon de sa survie tout court…

Service public. Jour de fronde à Paris

Aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers d’agents des services publics manifestent à Paris. Dans le cortège : 60.000 actifs et retraités d’EDF et GDF, des salariés d’Air France mais aussi des délégations de cheminots ,de France Télécom et de La Poste.

Volailles de Keranna : 400 emploi sauvé

L’incertitude est levée : le groupe Glon a annoncé hier qu’il allait maintenir 400 emplois aux Volailles de Keranna, à Guiscriff. 180 salariés de cette usine de découpe et de conditionnement feront l’objet d’un plan social. Une centaine seront licenciés. Une décision prise, selon Alain Glon, P-DG du groupe, en dépit des « conditions draconiennes » imposées par l’Etat en contrepartie des aides publiques pour la modernisation de l’usine.

Yonne : Plan social à l'entreprise des escargots Billot à Bassou

Les licenciables de Billot connus
Les noms des 37 employés licenciables ont été dévoilés hier matin. Le comité d’entreprise considère que les critères n’ont pas été respectés.
C’est une simple feuille de papier. Une télécopie, synonyme de la fin d’une aventure professionnelle. La liste définitive des employés licenciables de Billot, à Bassou (Migennois), a été communiquée par la Française de gastronomie, propriétaire de la société, dès hier matin. Les représentants du personnel avait souhaité l’obtenir le plus tôt possible, estimant que « l’attente a trop duré ».
A la lecture de ces noms, certaines employées – qu’elles figurent ou non sur la liste – ont fondu en larmes. D’autres se sont effondrées, nerveusement et physiquement. En tout cas, beaucoup ont craqué. A la demande du comité d’entreprise, un médecin du travail se trouvait sur place. « Sa présence a été très utile ; nous l’en remercions. Le médecin a pu prescrire des calmants aux employées les plus affectées », explique une déléguée du personnel.

Les salariés lorrains en plein "traumatisme social"

Depuis deux ou trois ans, les fermetures de sites ou les suppressions de postes de succèdent.
Metz de le correspodant au jurnal le monde

« Est-ce qu’on va fermer ? »  Lundi 30 septembre, une cinquantaine des 560 salariés de Daewoo Orion ont bloqué les accès de leur usine de tubes cathodiques de Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle).
Le site de Fameck (Moselle), qui assemble des téléviseurs, a déjà supprimé cette année 90 de ses 260 postes. Daewoo Electronics France a annoncé, le 9 septembre, la fermeture de l’unité de Villers-la-Montagne (Meurthe-et-Moselle) dont les 229 salariés produisent des fours à micro-ondes. Et le site de Mont-Saint-Martin, criblé de dettes, doit 3,2 millions d’euros à l’Urssaf qui a saisi la justice, après des mois de mansuétude. Le tribunal de commerce de Briey (Meurthe-et-Moselle) a hérité du dossier.

Les plans sociaux se multiplient depuis la rentrée

Avec le prolongement de la crise, les annonces de restructuration s’accumulent. Après avoir longtemps contourné les procédures de licenciement collectif, les entreprises sont acculées à mettre en oeuvre des plans sociaux même si elles jugent la loi de modernisation sociale trop contraignante.
Depuis la rentrée, les restructurations s’accélèrent. Après les 9 000 suppressions d’emplois supplémentaires chez Alcatel (29 000 dans le monde), coup sur coup, Hewlett-Packard, Bayercropscience, Infogrames et Aventis ont annoncé des plans sociaux de grande ampleur.

Des milliers de postes supprimés

Voici une liste non exhaustive des emplois menacés.

Grand-Ouest.
Alcatel à Lannion (600 emplois) ;
SNT, fournisseur de services par téléphone, à Rennes (230) ;
Mitsubishi, téléphones portables, près de Rennes (644 emplois menacés) ;
Solectron-France, au Pont-de-Buis, dans le Finistère (197 emplois) ;
L’usine de chaussure Sacair.L. (156 licenciements) ;
le volailler Doux dans le Finistère (300 salariés menacés), les pêcheries de Fécamp (210 licenciés).

Pin It on Pinterest