Budget 2003 : la réaction de la CFDT

Des mesures fiscales inéquitables, une politique de l’emploi qui manque de souffle

La CFDT exprime des réserves sur les mesures fiscales annoncées. La baisse des taux de l’Impôt sur le Revenu profite aux revenus les plus élevées au détriment de sa progressivité. Le relèvement du plafond pour la réduction d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile avantage encore les ménages les plus aisés. Cette mesure en faveur de l’articulation vie familiale – vie professionnelle ne profite pas aux familles les plus modestes.
La CFDT apprécie que la Prime Pour l’Emploi soit reconduite. Elle regrette que le gouvernement n’ait pas jugé bon de poursuivre sa montée en charge en 2003, comme cela était initialement prévu.
Pour la CFDT, la politique de l’emploi entre dans une phase d’évolution préoccupante : suppression des contreparties aux allègements de charge, réduction des emplois aidés, réorientation de ces aides au bénéfice du secteur marchand.
Pour la CFDT, l’évolution des emplois de la fonction publique n’a de sens que dans le cadre d’une véritable réforme de l’Etat et d’un redéploiement des effectifs au profit des secteurs confrontés aux plus forts besoins, sur la base de critères explicites. A cet égard, le choix de faire porter les réductions d’effectifs sur l’Education Nationale, et notamment les personnels de surveillance, est pour le moins surprenant. Cela rend particulièrement nécessaire l’effort d’évaluation des besoins et de transparence des moyens, dans une démarche participative vis-à-vis des citoyens et de négociation avec les organisations syndicales.
Au regard de la conjoncture difficile, la CFDT s’interroge sur la pertinence des choix fiscaux et des priorités budgétaires du gouvernement. Au-delà des accommodements de court terme annoncés au niveau européen, le devenir de la coordination des politiques économiques et budgétaires devient essentiel pour assurer les conditions d’une croissance durable en Europe.

Déclaration de Gaby Bonnand, secrétaire national de la CFDT

Newell va supprimer 25 emplois à Ablis

«NON à la fermeture de Newell, non au transfert à Barcelone, en Espagne, non au licenciement sur le site d’Ablis. » La large banderole a été accrochée sur un mur de l’usine, en bordure de la Nationale 10 à la hauteur d’Ablis. Le groupe américain Newell, leader mondial dans la fabrication des stores vénitiens, à bandes verticales ou à enrouleur, a racheté cet atelier il y a deux ans. Sa fermeture est programmée pour la fin de l’année, avec 25 licenciements à la clé. Le plan social prévoit également 46 autres suppressions d’emploi à Tremblay-les-Villages (Eure-et-Loir) et dans le sud de la France

La vente de la clinique Montréal effective avant la fin de l'année

Le groupe franco-américain Médi Partenaires prendra bien, d’ici la fin de l’année 2002, les rênes de la clini que Montréal de Carcassonne. Un protocole a été signé en ce sens, mardi 17 septembre, entre cette société et les actionnaires de l’établissement carcassonnais, a confirmé hier Frédéric Dubois, président de Médi-Partenaires. « Cet accord prévoit la transmission de la clinique, pour laquelle il reste encore quelques démarches à finaliser », a expliqué M. Dubois à L’Indépendant. Selon nos informations, un audit de l’établissement carcassonnais est en cours, dont les résultats devraient être rendus d’ici quelques semaines.

Le prix de l'iMac G4 près de chuter ?

Le petit iMac à écran plat pourrait profiter de la baisse tendancielle des prix des écrans TFT-LCD, qui devrait se poursuivre dans les mois à venir. Symptôme logique puisque la demande baisse alors même que les capacités de production augmentent. Apple pourrait suivre le mouvement en baissant ses tarifs.

Le jargon de l'assureur vie

Si votre contrat est mis en réduction, vous bénéficierez d’une moins bonne revalorisation. Cela dit, vous pouvez faire un rachat… » Vous n’êtes pas sûr d’avoir tout compris ? Consultez vite notre petit lexique.

 

Quel logement pour quel budget ?

Le marché de l’ancien reste actif, mais des signes d’essoufflement apparaissent.
Début juillet, une pluie de statistiques tombait sur l’immobilier. En tête et toujours confiants, les notaires parisiens considèrent que le marché dans la capitale se stabilise sans heurt, à un niveau élevé. « Dans une conjoncture agitée, l’immobilier conserve sa place de valeur refuge », commente Béatrice Créneau-Jabaud, présidente de la Chambre des notaires de Paris. Elle reconnaît toutefois que les prix sont arrivés à un niveau limite au premier trimestre 2002 : en augmentation de 0,5% sur trois mois et de 7,4% sur un an, le mètre carré parisien coûtait alors en moyenne 3 218 euros. D’après le journal De particulier à Particulier, les premières baisses sont intervenues au cours du second trimestre 2002, dans les Ier, XIIe, XIIIe et XIXe arrondissements. Elles s’accompagnent d’un petit accroissement des marges de négociation (3,5% contre moins de 3% le trimestre précédent) et des durées de vente, qui dépassent désormais sept semaines.

La pauvreté s'accroît aux Etats-Unis

Pour la première fois depuis quatre ans, le nombre d’Américains vivant sous le seuil de pauvreté a augmenté en 2001, de plus de 11%, ce qui représente 11,7% de la population. Soit 32,9 millions d’Américains. Le seuil est fixé à 18,1 dollars par jour pour une famille de quatre personnes, et 9 dollars pour une personne seule. Le revenu moyen par foyer s’est quant à lui replié de 2,2%, à 42 228 dollars par an, selon le département du Commerce qui a publié mercredi ces statistiques.

Vivendi accélère les cessions d'actifs

Le conseil d’administration de Vivendi Universal s’est tenu mercredi. M. Fourtou, Pdg de l’entreprise, a indiqué que les cessions d’actifs seront plus importantes que prévu. Par ailleurs, selon M. Fourtou, VU ne versera aucune indemnité à Jean Marie Messier.

Les salariés attendent leur licenciemen

LES SALARIÉS de la maison de retraite du Montgardé à Aubergenville n’attendent plus qu’une chose : la liquidation judiciaire de l’association gestionnaire, l’Agepah (Association d’études et de gestion d’établissement pour personnes âgées et handicapés). Elle pourrait être prononcée aujourd’hui. Le tribunal de grande instance de Meaux (Seine-et-Marne), où se trouve le siège de l’Agepah, doit en effet se pencher sur ce dossier.

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