Le vote a été extrêmement serré. Son issue aurait pu être fatale à Eurotunnel, qui affiche une dette colossale de plus de 9 milliards d’euros. Les créanciers du groupe ont finalement voté, lundi 27 novembre, en faveur du plan de restructuration financière proposé par la direction, étape capitale qui doit permettre d’éviter un redressement judiciaire de l’opérateur du tunnel sous la Manche.
Le tribunal de commerce de Paris avait placé début août l’exploitant du lien ferroviaire transmanche sous procédure de sauvegarde, pour lui permettre de renégocier sa dette et d’éviter un redressement judiciaire. Les propositions du PDG de l’entreprise, Jacques Gounon, qui visent à réduire de moitié cette dette, ont été approuvées par vingt-huit des cinquante-trois créanciers, représentant 72 % de la dette.
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