FO : Cadrage budgétaire 2004 : Une erreur économique et sociale

Ce n’est pas sous cet auspice que se présente le projet de budget 2004. L’annonce du contenu des lettres de cadrages confirme une consolidation de la rigueur et la volonté politique d’imposer un État minimum, en opérant des coupes claires dans les effectifs publics et en réduisant les moyens nécessaires au financement de la solidarité nationale.

Pour Force Ouvrière, ce gel programmé de la dépense publique qui coïncide avec l’objectif gouvernemental de réduction des droits à la retraite pour tous les salariés, ne peut que participer à la détérioration du climat social et reporter les perspectives de reprise économique, fragilisées par l’extrême rigueur du pacte de stabilité et de croissance.

Force Ouvrière refuse le sabordage de l’État solidaire auquel la majorité des citoyens, et les plus démunis en particulier, restent attachés, d’autant que la suppression des effectifs équivaudra à des milliers de pertes d’emploi, et l’augmentation significative du taux de chômage.

À force de s’enfermer dans une politique ultra-libérale conforme aux aspirations de la classe aisée, le Gouvernement accentue la distance avec la France d’en bas qui pourtant ne cesse de manifester ses attentes et ses exigences de juste répartition des richesses.
Organisme: Force Ouvrière

Auteur de l’article : comitedentreprise.com