L'État actionnaire, incompatible avec l'État solidaire

Faut-il rappeler que, par définition le marché est myope, qu’il obéit à la rentabilité forcenée et à la concurrence, ce que ne sont pas les objectifs des entreprises publiques.

Cette banalisation du secteur public, qui remettra en cause le libre accès des usagers aux services de base fondamentaux ainsi que les statuts des personnels, est significative de la prégnance du marché et de l’exigence de rentabilité au profit des actionnaires.

Dans un contexte économique, particulièrement inquiétant, la CGT- Force Ouvrière exprime sa consternation devant l’acharnement des élites à vouloir privatiser tout ce qui constitue le patrimoine de la collectivité publique, d’autant que les citoyens-propriétaires n’ont pas droit à la parole.

Par ailleurs, Force Ouvrière dénie aux experts le droit de transformer la représentation des salariés en béni-oui-oui.

En raison des inéluctables retombées sociales qui résulteraient du recul de l’État-solidaire, elle demande au Gouvernement d’opter pour la prudence.

Auteur de l’article : comitedentreprise.com