Les craintes du personnel de Steli restent entières. Michel Rendonnet, délégué FO, souligne : « Il y a d’autres activités qui cessent en même temps que la Steli : le restaurant d’entreprise, le gardiennage. Sadler est aussi concerné pour la maintenance et l’entretien. Ça risque de toucher aussi l’entreprise qui entretient les espaces verts, les transports de car et toutes les nourrices de la région ». Christian François, délégué syndicat CGT, s’inquiète : « Si des entreprises viennent à Tonnerre, les anciens de Steli ne seront pas forcément prioritaires. Ce qu’on demande, c’est que les hommes politiques se mettent autour d’une table pour trouver une solution ».
De leur côté, les syndicats cherchent cette solution. Un expert sera nommé en réunion extraordinaire du CE. Les syndicats espèrent que cet expert pourra définir un produit qui pourrait être fabriqué de façon rentable à Tonnerre.
Par ailleurs, Michel Rendonnet précise : « Nous demandons à travers l’expert-comptable à avoir un suivi psychologique pour le personnel. Une semaine avant Noël, cette annonce, c’est désastreux sur le moral ».
Le ministre de l’Industrie recevra, demain, une délégation syndicale de Thomson qui lui expliquera la situation sur les différents sites français du groupe. « On aimerait que Thomson maintiennent ses engagements jusqu’au bout de reclasser les gens. Il reste 130 personnes sur le carreau », insiste Christian François. Les syndicats essaieront de faire une réunion d’information toutes les deux semaines environ pour tenir le personnel au courant des évolutions des négociations.
source : www.lyonne-republicaine.fr
