Le gouvernement élabore une réforme d’ampleur de l’assurance-maladie, dont les comptes sont dans le rouge. L’idée du gouvernement et de sa majorité est d’élargir le champ des couvertures complémentaires. Les mutuelles et les assurances pourraient rembourser les soins bénins au premier euro, selon le projet . Jacques Barrot, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, a précisé que la Sécurité sociale se concentrerait sur les maladies graves. Les syndicats ont vivement contesté ce principe, s’élevant contre toute réforme instaurant une « Sécu à deux vitesses ». Marc Blondel (FO) n’exclut pas une grève dure si le gouvernement persiste dans cette voie. De source gouvernementale, on temporise en expliquant qu’il sera difficile de s’attaquer à la fois aux retraites et à l’assurance-maladie.
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