« Il s’agit d’une recherche de rentabilité, indispensable à notre survie, explique le directeur d’IEC, Didier Evano. En cinq ans, le temps de fabrication d’une armoire électrique – notre spécialité – a été divisé par deux. Il nous appartient donc d’adopter une façon plus souple de fonctionner, dans la mesure où, en plus, nous sommes bien positionnés dans notre secteur d’activité. Nous proposerons des reclassements dans nos autres entreprises aux salariés. » IEC est la plus importante d’un groupe d’une quinzaine de sociétés installées un peu partout en France, à Mitry-Mory (Seine-et Marne), mais aussi Strasbourg (Bas-Rhin), Lyon (Rhône), Arras et Lens (Pas-de-Calais)… Un expert a été nommé à la demande des salariés pour évaluer les causes et les responsabilités de cette restructuration. A l’issue du prochain comité d’entreprise, qui doit avoir lieu le 27 septembre, les employés décideront de l’organisation d’éventuelles actions, en attendant que soit connue la liste nominative des postes supprimés. « Ce sont en particulier les secteurs du câblage et de la tôlerie peinture qui sont touchés », avance d’ores et déjà Abdelmoula Touzi. Cette entreprise, créée voilà une trentaine d’années et rachetée deux fois en l’espace de seulement trois ans, avait déjà procédé à une dizaine de licenciements en 2000.
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