Géodis : un nouveau week-end d'occupation

Au centre du conflit, un nouveau plan social chez Géodis Europart, qui prévoit, cette fois, 138 suppressions d’emplois sur 360 salariés, en Ile-de-France et en province. Les syndicats veulent négocier des conditions de départ avantageuses, la direction s’y refuse et garde le silence sur le sujet.

Vendredi, les organisations syndicales présentes au comité d’entreprise (CE), au siège de Croissy-Beaubourg, ont été débordées par l’irruption des salariés. « C’était censé être la dernière étape de l’élaboration du plan social alors que la négociation n’avance pas, explique Daniel Husson, de la CGT. Notre direction est venue avec un huissier pour acter la présence des syndicats à ce CE et, donc, le valider. Les salariés ont envahi la salle et nous ont demandé de ne plus participer à ce type de réunion. » Les grévistes ont donc encore dormi dans leur entreprise ce week-end, préparant une énième plate-forme de revendications, « la même depuis une semaine », glisse Daniel Husson. En attendant, aucun camion ne rentre ou ne sort avec du matériel, « sauf ce qui est urgent comme le matériel médical ». Et chez les clients de Géodis, des grands noms de la bureautique, de l’informatique et de l’électronique, l’impatience commence à se faire sentir. Avec, si le mouvement de Géodis ne débouche pas sur un accord rapide, de probables conséquences sur l’activité et, donc, l’emploi.

source : www.leparisien.com

Auteur de l’article : comitedentreprise.com