La procédure de licenciements aura bien lieu. Le tribunal de grande instance d’Amiens a validé mercredi le plan social de Whirlpool-France qui prévoit de supprimer dans les prochains mois 360 des 860 emplois du site d’Amiens. A l’origine de la saisine de la justice, la CGT a été déboutée sur tous les points. Elle a cependant décidé de faire appel.
Le syndicat demandait la suspension de la procédure entamée par la direction qui a annoncé le 3 juin de transférer une partie de sa production de lave-linge d’Amiens vers le site slovaque de Poprad. Selon Whirlpool, le lave-linge à chargement par le dessus ne marche plus en France tandis qu’il bénéfie d’un marché porteur en Europe du Nord.
Un « pôle d’excellence du sèche-linge »
La CGT invoquait deux motifs : le manque d’information du comité d’entreprise européen de Whirlpool et une absence de consultation du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail emploi (CHSCT). Le fabricant d’électroménager a souligné « que tous les impératifs légaux ont été respectés ». « En conséquence, Whirlpool confirme la convocation le 20 août du comité central d’entreprise et le 22 août du comité d’établissement ».
La fabrication d’un lave-linge en Slovaquie coûte 15% moins cher qu’en France. En 2001, le site d’Amiens a enregistré une perte de six millions d’euros. Toutefois, Whirlpool veut faire de son usine picarde « un pôle européen d’excellence sèche-linge » et va investir plus de 20 millions d’euros durant les trois prochaines années.
source : www.tf1.fr
