COMITE D'ENTREPRISE

Vers un redressement judiciaire pour Flodor ?

Quelque 190 salariés travaillent actuellement chez Flodor à Péronne. Depuis août 2003 et le déménagement en catimini d’une partie de l’outil de production, les mauvaises nouvelles se succèdent pour les salariés : factures impayées, plan de restructuration, valse des PDG…

Aujourd’hui, un nouveau rendez-vous est pris avec la justice. Il se soldera soit par la liquidation judiciaire de l’entreprise et le licenciement des 190 salariés soit par un redressement judiciaire, hypothèse privilégiée par la nouvelle direction de l’usine à la fin du comité d’entreprise.

Une nouvelle période d’essai d’un an pourrait alors être donnée aux salariés avant que la justice ne réexamine le dossier de l’entreprise. Mais, aujourd’hui, les salariés doutent de la réelle volonté de leur maison mère, le groupe italien Unichips, de vouloir maintenir une activité en France. Au contraire, le mot d’ordre serait plutôt celui du rapatriement de la fabrication de chips en Italie. Un projet qui semble revenir périodiquement depuis déjà le début des années 1990.

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