COMITE D'ENTREPRISE

Avis sur le préambule de la future loi sur la réforme des retraites

Une reprise du texte intersyndical. Sur le fond, « les principes et objectifs, contenus dans le préambule de la future loi, fixent à la réforme un cadre prometteur, à la condition que les engagements pris par le gouvernement soient maintenant déclinés et traduits en mesure concrètes ». Pas de blanc-seing au gouvernement, donc, mais une satisfaction de voir qu’ “ une grande partie ” des principes listés lors de l’intersyndicale du 6 janvier ont été retenus dans le texte issu de la concertation. Et comme pour réaffirmer son attachement au processus, la CFDT rappelle dans son courrier les termes du préambule : « la réaffirmation solennelle du choix de la répartition et de la solidarité entre génération », « la garantie, dans la durée, de la solidité et l’équilibre financier de l’ensemble des régimes [ … ] », « la progressivité de la réforme », « l’égalité de traitement entre tous les cotisants », « une meilleure visibilité des droits », et « une clarification des responsabilités des partenaires sociaux ». Parmi les objectifs, auxquels, le gouvernement devra désormais se référer, figurent, notamment, « un haut niveau de retraite » et « son maintien en valeur réelle pour chacun tout au long de sa retraite », « l’examen de la situation spécifique des salariés ayant travaillé pendant des périodes particulièrement longues », « la confirmation d’un droit au départ en retraite à 60 ans », « la mise en place de dispositifs favorisant des libertés de choix et des incitations à la prolongation d’activité », et « la prise en compte de la pénibilité des emplois ».

Une réforme pour les vingt ans à venir. Cette longue énumération à l’attention du gouvernement d’un texte qu’il connaît n’est pas anodine. Pour la CFDT, c’est une façon de lui rappeler que l’élaboration de la réforme ne pourra se départir de l’ensemble des principes et objectifs définis lors de la première phase de la concertation. Et, qu’à ce titre, elle n’acceptera pas d’enfermer la réforme « dans des contraintes économiques et conjoncturelles ». Car les décisions pour l’avenir « sont d’ordre structurel pour les vingt ans à venir ».

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