COMITE D'ENTREPRISE

FO revendique une réforme significative de la protection de la santé au travail

Force Ouvrière considère que le débat sur les risques technologiques après AZF de Toulouse et l’explosion survenue le 28 mars dans l’usine Nitrochimie dans le Pas-de-Calais, conduisent à envisager une réforme générale de la prévention et non un texte minimaliste et circonscrit à peu d’entreprises comme celui sur la maîtrise des risques technologiques. Notre organisation estime essentielle l’augmentation des moyens des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT): «Cette instance représentative du personnel ne peut plus se permettre d’être le parent pauvre de la représentation syndicale. Il faut donner un socle de prévention fort à tous les salariés, dans toutes les entreprises, leur accorder plus de moyens, en terme de formation, de crédits d’heures…».

Une majorité de salariés et d’entreprises devraient pouvoir bénéficier de leur existence, notamment dans les petites et moyennes.

Force Ouvrière s’attache également à défendre la spécificité française de la médecine du travail. La mise en place des services de santé au travail ne devra pas entériner la disparition progressive de cette spécialité médicale, de cet acteur essentiel d’une véritable politique de santé au travail, indissociable d’une politique globale et cohérente de santé publique.

Force Ouvrière demande l’extension des systèmes de protection sociale des salariés exposés à l’amiante, l’ouverture du dispositif déjà existant de cessation anticipée de l’amiante à d’autres secteurs d’activité, métallurgie, sidérurgie, céramique…

Nous restons vigilants quant au fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (FIVA) qui connaît ses premiers mois de fonctionnement. Le barème d’indemnisation devrait nécessiter des ajustements pour répondre aux besoins de victimes, ajustements que nous demanderons le cas échéant, après évaluation.

Force Ouvrière persiste dans ces revendications de négocier globalement avec les organisations patronales un accord interprofessionnel sur la sécurité et la santé au travail. Elle suit avec intérêt les négociations actuelles qui ont lieu dans le cadre professionnel.
source : FO

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