COMITE D'ENTREPRISE

La télévision sur ADSL débarque à Monaco

« Nous avons déjà expérimenté la faisabilité technique. Nous calons maintenant le business plan. Au terme de cette période pilote, nous aurons un retour sur l’expérience marketing et commerciale. Nous prendrons la décision de déployer ou non notre offre à l’ensemble de la principauté », commente Hughes Fulon, directeur général adjoint de Monaco Telecom.

Si l’opérateur historique maintient son calendrier, il devrait ainsi débuter la commercialisation de son offre à grande échelle avant la fin de l’année.

Un marché potentiel de 20 000 Monégasques

Avec son test « grandeur nature », Monaco Telecom vise dès aujourd’hui l’ensemble du marché : c’est-à-dire 20 000 Monégasques, et non pas les 15 % d’abonnés à l’ADSL que compte la principauté.

Trois offres leurs seront proposées : un tarif à la consommation (5 euros par film), un abonnement mensuel pour 5 films à 20 euros et un abonnement illimité à 52 euros par mois.

Un catalogue réactualisé de quelque 400 vidéos sera mis à leur disposition en partenariat avec Moviesystem, un distributeur de vidéo sur Internet. « Nous proposerons des films classiques et récents, dont la fenêtre de distribution correspondra à celle de leur sortie en DVD », précise Hughes Fulon.

Le client accédera ainsi au portail « Sesame TV » directement sur son poste de télévision. Ce dernier sera relié à un boîtier (set top box) connecté à un modem ADSL. L’ensemble s’appuiera sur les solutions haut débit d’Alcatel.

Pendant la période d’expérimentation commerciale, les boîtiers de Thomson et de Siemens seront mis à l’épreuve. A son issue, Monaco Telecom se prononcera pour l’un ou l’autre prestataire.

L’offre de télévision via ADSL de l’opérateur monégasque entre en droite ligne dans sa stratégie de diversification. Au travers de ses différentes filiales, l’opérateur se fait centre d’appel, fournisseur d’accès haut débit… Mais il coiffe surtout la casquette d’opérateur de réseau câblé via la Société monégasque de distribution. C’est à cette dernière qu’il incombera de commercialiser le service pilote de vidéos à la demande. Rendez-vous donc dans six mois.

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