COMITE D'ENTREPRISE

LABORATOIRES BOIRON (Villeneuve-d'Ascq)

IN TECH MEDICAL (Rang-du-Fliers)
A la conquête du marché américain. Depuis son ouverture en janvier 2000, In Tech Medical (notre photo), fondée par Jean-Luc Malpièce et Alain Degrave, connaît une croissance constante. Cette usine, basée à Rang-du-Fliers, fabrique des instruments de chirurgie orthopédique. Ces outils servent aux chirurgiens pour poser des prothèses de hanche, de genou. L’entreprise a vu ses effectifs passer de 20 à 125 personnes et son chiffre d’affaires de 1,8 M à 10 M . Installée dans les anciens bâtiments de Soframor, partie en 1999 pour des raisons stratégiques, In Tech Medical se fixe, pour l’année 2005, 170 employés et 17 M E de chiffre d’affaires comme objectifs. Numéro 3 sur le marché européen, avec l’ambition de grimper sur la première marche du podium en 2005, elle compte également s’imposer dans le top 10 américain. 60 à 70 % des affaires dans les intruments de chirurgie orthopédique se réalisent aux USA.
SIE-STEIN (Lys-lez-Lannoy)
Droit d’alerte et mandataire nommé. Sauvée en 2001 du dépôt de bilan par un repreneur, l’entreprise Stein-Industrie, filiale du groupe Alstom, devenue SIE connaît depuis plusieurs mois des difficultés financières, obligeant Alstom, devenu son principal client, à régler les salaires des 189 salariés depuis juin 2002. Un mandataire a donc été nommé par le tribunal de commerce de Roubaix. Le président du tribunal, actant la perte de 2,3 M de bénéfice en 2002, a, en effet, remarqué que l’entreprise était « dépendante d’Alstom », prenant « bonne note du risque de cessation de paiement au cas où Alstom n’avancerait pas d’une semaine le paiement de ses factures tel qu’il le fait depuis novembre ».
Les syndicats de SIE ont, quant à eux, usé de leur droit d’alerte à l’occasion d’un comité d’entreprise exceptionnel organisé hier matin.
Cette situation dégradée serait due, selon le repreneur, qui n’est plus Azdine Medj, parti en mai 2002, mais Gérard Ayrole, au coût du désamiantage estimé à 1,9 M et de diverses réfections dans l’usine (600 000 ) qui devait être supporté par Alstom, ainsi qu’aux 70 000 heures de travail (représentant 3 M ), promises par le groupe et non accordées à l’entreprise lyssoise.
source : www.lavoixdunord.fr[img]http://www.lavoixdunord.fr/vdn/journal/2003/02/22/PHOTO/ad2b9a_1.jpg »>

Quitter la version mobile