COMITE D'ENTREPRISE

Syndicats patronaux : la CGPME soutient les patrons routiers

La CGPME s’en prend également aux syndicats, estimant que les conflits sociaux qui apparaissent sont liés à la campagne qui bat son plein pour les élections prud’homales de décembre.
Sur les grand sujets sociaux qui ont marqué la rentrée, elle continue d’exiger l’abrogation pure et simple de la loi de modernisation sociale votée par la gauche. « J’apprécie le pragmatisme de M. Raffarin », explique André Allard, l’ancien président de la CGPME de l’Yonne, « mais, sur ce dossier, je préférerais son dogmatisme ». L’organisation patronale estime que ce texte qui, notamment, rend les licenciements plus difficiles, « favorise les litiges et n’est pas équitable ». Sur la réforme des 35 heures, la CGPME observe un processus bloqué, avec un gouvernement qui a entériné une situation provisoire tout en apportant des modifications sur les quotas et le règlement des heures supplémentaires. Mais pour elle, l’équipe de M. Raffarin « n’en a pas fait assez ».
Enfin, concernant le dispositif d’aide à l’embauche des jeunes non qualifiés, la CGPME n’y croit pas vraiment : « Un emploi doit répondre à un besoin, mais s’il n’existe pas, on peut prévoir tous les dispositifs, cela ne sert à rien. »

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