COMITE D'ENTREPRISE

Vers un développement des crèches d'entreprise

Premier pas dans ce sens, une convention cadre a été signée pour le développement collectif de la petite enfance dans les zones d’activité. Il s’agit d’encourager la mise en place expérimentale de structures d’accueil adaptées aux besoins des enfants sur le lieu de travail des parents notamment en entreprise, dans les zone d’activités commerciales ou dans les centre commerciaux.
La Fédération des Entreprises du Commerce (FCD) ainsi que l’Association Nationale de Développement des Emplois Services (ANDES) ont toutes deux signé cette convention afin d’organiser au mieux la mise en place de structures d’accueil adaptées aux enfants sur le lieu de travail des parents. Ces structures doivent également être ouvertes aux enfants de la population environnante.
Cette phase expérimentale se traduit par la sélection de 4 sites dans des zones d’activités (administrative ou commerciale). A partir de ces sites, les besoins seront identifiés et les objectifs mis en place : mobilisation des partenaires sociaux et des partenaires techniques et financiers, montage des projets, élaboration du budget prévisionnel…. Chaque opération devant faire l’objet d’un protocole d’accord local s’appuyant sur la convention cadre. Le financement des actions préalables aux expérimentations sera apporté à hauteur de 30 000 euros par le ministère délégué à la Famille et à l’Enfance et à hauteur de 20 000 euros par la FCE.
De nombreuses mesures incitatives
Autre mesure, un guide d’information et de sensibilisation destiné aux partenaires sociaux, aux chefs d’entreprise et aux directeurs des ressources humaines, a été réalisé afin de développer le dispositif en vigueur et donner des exemples de bonne pratique.
Dans le même but, deux aides financières ont été créées. D’une part, un décret, dont la rédaction est en cours, prendra en charge 15 journées de conseils pour organiser le temps de travail et gérer les compétences dans les entreprises de moins de 250 salariés, à hauteur de 80% sur le coût total de la prestation,
D’autre part, les frais de garde des enfants induits par le départ en formation professionnelle des salariés, seront pris en charge et considérés comme une obligation légale en matière de formation professionnelle.
Dans le même esprit, la possibilité d’un chèque-enfance est à l’étude, il permettrait sur le modèle des titres restaurant, de financer un certain nombre de frais de garde d’enfants, en crèches, centres de loisirs, dans les jardins d’enfants ou auprès d’assistantes maternelles.
Enfin, la ministre a présenté deux rapports « pour une meilleure articulation des temps de vie ». L’un analyse « le rôle des acteurs du monde professionnel » et l’autre étudie « la compatibilité du temps de travail et du temps familial ».
Autant d’incitations pour que l’accueil de la petite enfance, trop souvent considéré comme la seule affaire des femmes, devienne l’affaire de tous.

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